Patrimoine


          

Ensemble architectural composé des bâtiments de l’Hôtel-Dieu, classés Monuments Historiques, d’un jardin de plantes médicinales et d’une aile contemporaine, le musée s’élève au bord de la Théols au cœur de la verdure des jardins d’Issoudun.
Le musée de l’Hospice Saint-Roch occupe l’emplacement de l’ancien Hôtel-Dieu, fondé au XIIème siècle et reconstruit au XVème. Ce vaste et bel édifice comprend une chapelle et une salle des malades du XVème siècle ainsi que deux ailes du XVIIème siècle. Ce patrimoine classé rassemble les Arbres de Jessé, un ensemble archéologique de la civilisation celte, des sculptures du VIIIème au XVème siècle et l’apothicairerie… 
Depuis 1995, une extension contemporaine signée par l’architecte Pierre Colboc abrite les expositions temporaires consacrées à des artistes actuels. Par son architecture autant que par sa vocation muséographique, le musée réalise l’alliance du passé et du présent, des richesses patrimoniales et de l’art contemporain.
D’une histoire riche et séculaire, Issoudun a hérité de nombreux trésors, présentés dans les belles salles du musée. 
Les plus anciennes traces d’activité humaine aux alentours d’Issoudun datent du Paléolithique Supérieur, mais la présence humaine est surtout remarquable à partir de l’âge du Fer (de 800 à 100 avant J.C.). Dans un rayon de 5 km autour de la ville, les sépultures celtiques ont été découvertes, révélant des trésors : objets en or, bronze et fer, épées, parures. Ces objets sont aujourd’hui exposés dans les premières salles du musée. Des objets de l’époque gallo-romaines ainsi que des éléments sculptés de grande dimension, qui indiquent la présence de bâtiments publics importants sont également préservés au musée.
On y trouve aussi des sarcophages et des dalles funéraires dont le gisant de l’abbé de Notre-Dame, belle sculpture de la fin du XIIème siècle et des objets en os et ivoire de l’époque mérovingienne,  ainsi que des émaux peints provenant de l’ancien Hôtel-Dieu, dont deux plaques signées Léonard II Limosin (1550-1625).
Un étage du musée est réservé à la présentation d’une collection de peintures, d’un clavecin remarquable ainsi que d’un retable berrichon. Dans la collection de peintures figurent des tableaux de maîtres flamands et français tels que Jan Breughel, Cornelis de Heem, Abraham Begeyn ou l’atelier de Rubens. Le musée de l’Hospice Saint-Roch d’Issoudun conserve également le plus vieux clavecin français signé et daté des collections publiques françaises : un instrument de 1648 signé par l’illustre facteur de clavecin Jean Denis.